Salles de classe
Les salles de classe font partis des projets principaux de Schola Africa. En effet, l’un des enjeux primordiaux pour un enfant burkinabè ou sénégalais, c’est de pouvoir se rendre dans un lieu où il pourra se développer intellectuellement, développer sa propre humanité et mieux appréhender le monde qui l’entoure.
Rentrons dans le détail !
Le projet de construction de salles de classe tire ses origines de trois constats :
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Premièrement, la plupart des enfants de brousse n’ont tout simplement pas à leur disposition une salle de classe et ne peuvent donc assister à des cours essentiels pour leur éducation.
Aussi, lorsqu’il existe une école à proximité, le nombre de salles est bien insuffisant par rapport aux effectifs des écoles. Cela a pour conséquences une surcharge des salles avec parfois des classes devant accueillir des élèves de niveaux différents voire obligeant l’école à instaurer une sélection des élèves à l’entrée.Enfin, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une multiplication d’abris pro visoires faisant office de salles de classe ce qui s’avéraient être dangereux pour la sécurité des élèves (risque d’intrusion d’animaux sauvages) et leur santé (conditions météorologiques). Par ailleurs, la saison des pluies a tendance à réduire la durée de l’année scolaire des élèves dans ces abris.
De fait, il apparaissait nécessaire de construire dès le début des salles qui puissent répondre aux besoins des écoles : 2 ans après la création de Schola Africa, l'association a construite une première salle de classe à Kuakualé, au sud de Bobo. Et de 2002 à 2020, notre association n’a construit pas moins de 24 écoles dont 21 au Burkina Faso (notamment à Sarfalao, Camp Peul et Bana) et 3 au Sénégal (à Khar Yalla et Sor Daga II).
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Aussi, au sein de notre association, nous devons remplir trois rôles: prospécter et identifier les besoins de l'école, organiser et financer sa construction et, enfin, réaliser un suivi de l'état de la salle de classe durant les missions et/ou avec l'aide des contacts locaux.
Enfin, ce sont surtout grâce aux acteurs sur place que le projet peut réellement prendre forme. Tout d'abord, il y a le directeur et l'équipe pédagogique qui se chargent de nous informer sur l'état de la salle de classe et de l'entretenir. Il y a aussi les artisans locaux qui s'occupent de construire la salle de classe. Et enfin, il y a deux autres acteurs cruciaux qui permettent le bon déroulement du projet : Il s'agit de Karim Gomina, qui au Burkina Faso, se fait l'intermédiaire entre les membres de l'association et les écoles burkinabè depuis que Schola Africa ne peut plus se rendre dans le pays. Et le deuxième acteur : Le Partenariat, une association créée en 1981 présente à Lille et au Sénégal et nous aide à faire la demande de devis auprès des artisans, nous conseille sur les besoins des écoles et se charge également du suivi de l'avancement des travaux.